Bloom Biotech
Depuis son laboratoire à Anvers, Bloom Biotech réinvente les règles du textile. L’entreprise transforme des microalgues alimentaires (oui, venant de l’océan !) en textiles à empreinte carbone négative. Grâce à une technologie de bioprinting innovante, elle produit des matériaux similaires au cuir selon un procédé plus simple, abordable et facilement industrialisable. Le résultat : des matières haut de gamme, aussi belles au toucher qu’à l’œil, tout en utilisant près de 90 % de ressources en moins et en émettant environ 95 % de CO₂ de moins que le cuir animal. Une révolution qui permet aux marques de mode de s’approvisionner en matériaux circulaires, éthiques et accessibles, pensés pour la nouvelle génération.
Ce qui n’était au départ qu’un pari entre deux ingénieurs, Pedro Vicente et Aravind Arivazhagan, portés par la conviction qu’il était possible d’apporter une solution positive à la mode, est en passe de devenir le premier cuir microalgue au monde. Avec une phase pilote prévue pour 2026, une mise sur le marché en 2027 et une production industrielle d’ici 2029, Bloom Biotech démontre que la mode peut être belle, circulaire et carbone-négative – et que le futur des matériaux s’invente en Belgique.
"Après plusieurs années à accompagner la croissance de différentes entreprises de biotechnologie, nous avons été surpris par le manque de matériaux issus du génie biotechnologique dans le secteur de la mode. En marchant dans les rues commerçantes d’Anvers, remplies de boutiques de fast fashion, nous nous sommes demandé s’il serait possible de développer une solution et de créer une entreprise dédiée aux textiles, et voilà que le pari était lancé !
Parmi les différentes matières premières possibles, les microalgues se sont démarquées pour plusieurs raisons : l’un des micro-organismes les plus efficaces de la nature, de qualité alimentaire, produisant naturellement de la cellulose (le coton est composé à 90–95 % de cellulose), bon marché et encore inexplorées dans les applications textiles.
Depuis un simple laboratoire à Anvers, nous avons mis au point un procédé de bioprinting simple, évolutif et abordable pour produire des alternatives au cuir, présentant des propriétés très prometteuses, proches de la neutralité carbone et prêtes pour la mise sur le marché, que les marques et fabricants textiles peuvent adopter sans modifier leurs équipements."
