
Drinkey
Le nombre de viols sous soumission chimique en Belgique a plus que doublé en cinq ans : 72 en 2019, 170 en 2024. Encore méconnues et sous-estimées, ces attaques sont d’autant plus dangereuses qu’elles sont commises avec des substances du quotidien, invisibles à l’œil nu.
Trouver un moyen de se protéger est donc devenu une nécessité. Pourtant, les solutions existantes sont rares, peu pratiques, peu hygiéniques et souvent stigmatisantes. Drinkey propose un premier rempart de protection aux citoyens : un dispositif discret et fiable qui identifie rapidement si une boisson a été droguée.
.
Justine Boldrin, Carla-Marie Scantamburlo, Quentin Raemdonck, Anthony Maio et Federico Ferraro visent à développer un porte clé contenant dix tigettes à tremper, capables de détecter les trois substances les plus fréquemment utilisées. Un dispositif à portée de main, simple d’utilisation et accessible à tous.
Ces étudiant·es en ingénierie civile aux spécialisations variées (biomédical, chimie & sciences des matériaux, aérospatial, énergie et data science) à l’ULiège sont soutenu·es par le VentureLab et coaché·es par Frédéric Luizi.
"Le nombre d’agressions par soumission chimique croît exponentiellement, compromettant des moments essentiels de détente. Drinkey est né de notre volonté d’apporter une solution à ce fléau.
Convaincus de son impact positif et portés par le concours Startech, nous nous sommes lancés dans l’aventure entrepreneuriale en parallèle de nos études d’ingénieur, avec pour moteur la sécurité et le bien-être de tous. Une expérience unique qui nous a donné l’opportunité de rencontrer des experts du domaine et des figures politiques engagées.
La bourse de la Fondation pour les Générations Futures est une opportunité précieuse pour accélérer le développement de notre projet, en soutenant l’élaboration de nos premiers tests en laboratoire et d'un prototype fonctionnel. Ce soutien nous rapproche de notre objectif : rendre notre produit accessible à tous."