Le sol et le sous-sol de la République démocratique du Congo (RDC) abritent près de cinquante minerais différents en quantités gigantesques, ce qui devrait assurer sa richesse. Paradoxalement, ce pays est l'un des plus pauvres au monde. Souvent qualifiée de scandaleuse, cette situation a trouvé une ébauche de solution, il y a une dizaine d'années, avec la volonté des autorités congolaises, soutenues par la Banque mondiale, de réformer le secteur minier.
Le regain d'intérêt pour la bière artisanale, puissant vecteur d'une redistribution plus équitable de la richesse produite.
Le regain d'intérêt pour les bières "anciennes" entraîne, depuis quelques années, la création d'un nombre croissant de brasseries artisanales en Belgique. La plupart sont constituées sous la forme de PME ou de TPE familiales. Louise Lambert a cherché à savoir comment les différentes parties prenantes de ces micro entreprises (consommateurs, travailleurs, actionnaires, État...) bénéficient - ou non - des gains de productivité dégagés, en les comparant avec une brasserie multinationale.
Grâce à leur implication dans les potagers urbains, les citoyens réinvestissent la sphère économique et réinterrogent les modes de régulation de nos sociétés.
Les potagers urbains, en Belgique, sont en plein essor. La Région bruxelloise en compte près de 200. Parallèlement, la notion de "communs", proposée par Elinor Ostrom (prix Nobel d'économie, 2009), s'est considérablement développée ces dernières années. Elle désigne une série de pratiques dont le mode de gouvernance ne ressemble ni à l’État, ni aux règles du marché. Clarisse Van Tichelen a voulu savoir si, à la lueur de cette notion, les potagers collectifs s'avèrent des outils efficaces vers une transition sociale et écologique. Le mode de gestion de 42 potagers a été analysé.